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3 juillet 2023

Dixième anniversaire du pontificat de Pape François

Célébration eucharistique le 2 juillet 2023

À l’occasion du 10e anniversaire de l’élection de Jorge Bergoglio comme pape François, le cardinal Jean-Claude Hollerich avait invité à une célébration eucharistique à la cathédrale le 2 juillet.
De nombreux fidèles ont célébré une messe solennelle avec le cardinal Hollerich, le nonce Mgr Franco Coppola, l’archevêque émérite Fernand Franck, l’évêque auxiliaire Leo Wagener et les confrères dans le sacerdoce. Des représentants d’autres Églises chrétiennes ont également participé à la messe.
Après la liturgie, les festivités se sont terminées par une réception à la maison épiscopale.

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En raison de l’occasion, Michael Max, recteur de l’Anima à Rome, a décrit le 12 mars le fil rouge du pontificat du pape François.

Avec François, les objectifs fondamentaux du Concile sont atteints

Avec le pape François, la préoccupation fondamentale du Concile Vatican II (1962-65) est enfin arrivée dans l’Église. C’est ce que souligne le recteur de l’Institut pontifical Santa Maria dell`Anima à Rome, Michael Max. À l’occasion du dixième anniversaire du pape (13 mars), il tire un bilan du pontificat jusqu’à présent.

Ce qui a été mis en route il y a 60 ans avec le Concile Vatican II et qui a été développé depuis « par vagues alternées entre progrès et freins, entre ouverture à la culture de l’Église sur place et directives centrales pour l’ensemble de l’Église universelle », arrive maintenant à une nouvelle phase de mise en œuvre, selon Max. L’Église catholique est une Église universelle, « mais à partir de ses marges. Elle ne peut être crédible dans le monde que si elle devient le grand dialogue de tous les baptisés entre eux ».

Ce qui, en 1963, était encore une vision grandiose pour le pape Paul VI dans sa première encyclique « Ecclesiam suam », prend aujourd’hui une forme toujours plus concrète sous François : « Une Église qui se produit de manière synodale et qui fait ainsi resplendir la lumière des peuples, Jésus-Christ, dans la joie et l’espérance, la tristesse et la peur de tous les hommes, en particulier des pauvres et des marginalisés ».

Lors de l’assemblée des cardinaux qui a précédé l’élection du pape il y a dix ans, l’archevêque de Buenos Aires de l’époque, Jorge Bergoglio, avait déjà appelé à choisir « entre une Église qui se suffit à elle-même, repliée sur elle-même, et une Église qui est prête à se mettre en route missionnaire avec le Seigneur pour aller vers les hommes ». Le regard et le travail de l’Église doivent aller jusqu’aux marges, géographiques et existentielles.

C’est le fil rouge qui traverse le pontificat du pape François, selon Max : « Cela signifie avant tout être une Église des pauvres et aller littéralement jusqu’aux marges, afin de pouvoir mieux identifier de nombreux problèmes à partir de là. Modifier durablement non seulement les structures, mais aussi ouvrir la mentalité des collaborateurs dans le sens d’un service aux hommes ». Mais cela implique également une réforme de la curie, la poursuite de la mise en œuvre de la transparence et du contrôle dans les finances de l’Église et surtout une approche honnête et crédible de la terrible réalité des abus sexuels et de leur dissimulation.

Celui qui demande dès aujourd’hui ce qui restera un jour de ce pontificat pourrait recevoir ceci comme réponse, selon Max : « L’arrivée définitive des préoccupations fondamentales du Concile Vatican II dans les structures, mais aussi dans la compréhension et l’accomplissement de soi de l’Église qui, confiante dans le grand trésor de sa doctrine et de sa tradition, annonce la Bonne Nouvelle en devenant elle-même Bonne Nouvelle en Christ ». Il s’agit pour le Concile d’une Église « qui, à l’instar de son pape François, prend plaisir à la rencontre avec les personnes les plus diverses, sans exclusion. Une Église qui y puise force et crédibilité, parce qu’elle sait que c’est justement en embrassant les plus pauvres que c’est le Christ lui-même qui les prend dans ses bras ».

(Extrait de KathPress du 12 mars 2013)

Gérard KIEFFER
gerard.kieffer@cathol.lu
 
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