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Jahr C (2015-2016)  
13 août 2016

À l’exemple de Marie

14.08.2016

Lc 1,39-56

Marie, mère du Christ et mère de Dieu. Marie, mère des hommes et des femmes de tous les temps, visage de l’église, peuple de Dieu (Vat II). Marie, l’une d’entre nous, choisie parmi les plus petits, nous précède dans la joie du Royaume.

Ce n’est que lentement que l’Église, méditant sur ce que l’écriture nous dit de Marie, a attiré sa foi à propos de la mère de Jésus. Ainsi le dogme de l’assomption de la Vierge n’a été promulgué qu’en 1950, bien que ce mystère ait été présent dans la vie, la spiritualité et la liturgie des chrétiens depuis très longtemps. Il est impossible de tout dire sur la fête d’aujourd’hui en quelques mots.

Retenons une phrase d’Élisabeth : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » La mère de Jean-Baptiste a bien sûr reçu une illumination intérieure pour accéder à cette réalité. Marie est donc reconnue d’emblée comme la mère du Seigneur Jésus, la mère de celui en qui, un jour, les hommes de bonne volonté verront la présence de la plénitude de l’amour de Dieu. Nous voici donc envoyés au mystère de la maternité. C’est le lien premier, vital pour tout être humain. Personne ne pourra jamais anéantir ce lien. Cela nous plonge au cœur de chaque être 
humain. Nous ne sommes pas faits pour être « in-dépendants » au sens de « non-dépendants ». (comme nous l’avons dit dimanche dernier). Nous ne pouvons exister qu’en lien avec une mère, un père, des frères, des sœurs, avec les autres. C’est à travers toutes ces relations que nous construisons peu à peu notre humanité. Or, la mort vient interrompre cela. Et voilà que Jésus promet à ses disciples qu’il sera capable, au-delà de sa mort, de renouer toutes ces relations : « Je pars vous préparer une place. Et quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez 
aussi. » C’est le fruit de la résurrection de Jésus.

Or, de toute évidence, la promesse de Jésus s’est réalisée en premier lieu pour celle qui a été l’être humain le plus proche de lui, par la grâce et par l’amour. Il ne pouvait pas ne pas « prendre avec lui » sa mère pour toujours. Proclamer l’assomption de Marie, c’est reconnaître que Jésus a déployé en sa mère la plénitude de sa victoire sur la mort. Et c’est pour nous le don d’une immense espérance : celle d’être, à notre tour, ,avec Jésus‘, mais aussi avec tous ceux et celles que nous aimons pour toujours.

Source : Luxemburger Wort

Fernand HUBERTY
 
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