
Maddalena Capurso : « Notre emploi est une mission »
Rencontre avec la nouvelle collaboratrice de la Pastorale des Jeunes.
Le 15 septembre dernier, Maddalena Capurso, 26 ans, a rejoint les équipes de l’Archevêché de Luxembourg en tant que collaboratrice de la Pastorale des Jeunes (LuxYouth). Elle travaille aux côtés de Rosamaria Camposeo et de Carolina Medrano, toutes trois accompagnées par l’aumônier de la Pastorale, le père Diego De Lima, sous le regard attentif et bienveillant du cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg. Presque un mois après sa prise de poste, nous avons rencontré Maddalena et lui avons demandé de se prêter au jeu de l’interview, pour se présenter au diocèse.
Maddalena, comment se sont passées ton enfance et tes études ?
Je suis fille unique, je suis née à Bonnevoie dans une famille italienne. Au sein de l’Église, j’ai grandi dans la paroisse de Bonnevoie et dans la communauté italienne. J’ai l’impression de connaître la Pastorale des Jeunes depuis toujours, car mon père, Antonio Capurso, s’en est occupé pendant de nombreuses années et il m’emmenait souvent avec lui dans ses déplacements.
J’ai fait ma scolarité à l’École européenne en section italienne. Après le bac je suis partie une année aux Pays-Bas pour parfaire mon anglais, puis j’ai fait une licence en Langues étrangères appliquées, à Nancy. Je devais faire un stage dans le cadre de mes études mais le Covid est passé par là et la situation était très compliquée. J’ai trouvé difficilement un stage en fiscalité dans une fiduciaire à Howald et j’y suis finalement resté cinq ans.
À première vue, mon parcours ne me destinait pas à travailler pour l’Église, mais je savais depuis toute petite qu’un jour à l’autre cela m’arriverait. Et c’est le cas aujourd’hui ! L’occasion s’est présentée de venir renforcer l’équipe alors que Rosamaria va bientôt partir en congé maternité. Je suis heureuse de retrouver un emploi qui a du sens pour moi.
À quoi ressemblent tes journées de travail ?
Pour parfaire ma formation, je suis les cours de formation canonique et de pastorale du Centre Jean XXIII. Cela représente douze à quatorze heures par semaine mais c’est indispensable. Il faut que je consolide mes bases, que ce soit pour la Pastorale des Jeunes ou pour devenir catéchète. Le reste du temps, nous devons préparer les différents événements prévus à l’agenda de LuxYouth. Le programme de cette année est très riche et nous allons avoir de quoi nous occuper pour tout mettre en place !
Quel est le plus grand défi pour la Pastorale des Jeunes ?
Je ne suis pas en poste depuis très longtemps, mais je connais bien la situation puisque je la vis de l’intérieur, en tant que jeune, et que je l’observe depuis longtemps grâce à mon père. Je crois que le plus compliqué est de satisfaire tout le monde. Pour la messe des retrouvailles, j’ai été étonnée du nombre de jeunes présents, venus de communautés diverses : Bonnevoie bien sûr puisque nous étions dans l’église du quartier, mais aussi Esch, Christ-Roi, École européenne, confirmands... L’assemblée comportait aussi les paroissiens habituels de cette messe anticipée. Et tout le monde a prié ensemble. Il me semble que c’est possible si on évite les extrêmes que pourraient être une messe entièrement en latin ou une célébration qui se transforme en concert. Choisir pour la messe des chants plus animés permet de vivre la foi d’une autre manière.
Comment vois-tu ton rôle auprès des jeunes ?
À la Pastorale des Jeunes, nous voyons notre emploi comme une mission, comme la réponse à un appel que nous ne pouvons pas ignorer. Avec notre aumônier, nous devons marcher avec les jeunes, essayer de les accompagner car certains portent des croix très lourdes. D’autres sont encore timides dans leur rapport à la foi et n’osent pas en parler. Nous devons leur proposer un cheminement spirituel pour que chacun trouve sa façon de prier : adoration, louange, groupe de prière… Sur un plan pratique, pour les toucher, les réseaux sociaux sont incontournables. Il faut nous adapter à la génération qui vient. À n’importe quel moment ils peuvent nous envoyer un message.
L’essentiel c’est ne pas perdre de vue la personne pour qui nous travaillons, c’est-à-dire le Christ, et notre objectif qui est d’aider, d’être au service des jeunes.
Une question très personnelle pour finir. Quelle est ta prière préférée ?
Ma manière de prier préférée c’est la musique et la chanson. Je joue de la guitare, du piano, et je chante. C’est comme cela que je prie.
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