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15 septembre, rentrée académique au Centre Jean XXIII

La journée a commencé par la soutenance de mémoire de Pedro García Pérez, séminariste.

Lundi 15 septembre, les écoliers n’étaient pas les seuls à faire leur rentrée. Au Centre Jean XXIII, les collaborateurs de toutes les structures réunies sur le site se sont eux aussi retrouvés pour la rentrée académique. Rappelons que le Centre Jean XXIII, centre d'éducation, de recherche, de dialogue et de documentation, abrite dans ses murs plusieurs entités : le Grand Séminaire de Luxembourg, le séminaire Redemptoris Mater, la Luxembourg School of Religion & Society, le Centre de Formation Diocésain, Yes2family, la Commission pour le diaconat permanent, une partie des Archives diocésaines, la Pastorale des jeunes, mais aussi le bureau de l’Église anglicane et deux bibliothèques, celle du Grand Séminaire et celle du Consistoire israélite.

En cette fête de la Bienheureuse Marie des Douleurs, souffrance et mission étaient au centre de la matinée. Souffrance certes, car qui parmi nous peut prétendre y échapper ? mais souffrance transcendée, vécue pour amener chacun à devenir réellement missionnaire et sel de la terre.

La matinée a démarré studieusement par la soutenance du mémoire de fin de master de l’un des séminaristes du séminaire Redemptoris Mater, Pedro García Pérez. Le travail exposé portait sur « Le mystère salvifique de notre souffrance dans la prédication de Carmen Hernández et l’enseignement de Jean-Paul II »*. Rappelons que Carmen Hernández a été, avec Kiko Argüello, co-initiatrice du Chemin Néocatéchuménal. « Je souhaitais traiter un thème pertinent pour la vie chrétienne et pour mon futur ministère sacerdotal » a expliqué Pedro García Pérez qui a donc mis en résonnance les retranscriptions des prédications orales de Carmen Hernández, qui n’était pas théologienne, avec les écrits du magistère du pape Jean-Paul II, philosophe et théologien. Il en ressort une centaine de pages qui aident le lecteur à apprivoiser la souffrance, à en appréhender le « pour quoi », à en faire une force dans l’élan missionnaire auquel l’Église est appelée aujourd’hui. Après quelques minutes de délibération, le jury, composé du Dr. Vincent Billot, qui a supervisé tout au long de l’année le travail de Pedro, et du Pr. Dr. Habil. Alberto Fabio Ambrosio (op), a annoncé avoir décidé d’attribuer la note de 18/20 au mémoire, assortie de la mention « summa cum laude ».

Faire de la théologie, c'est goûter la Révélation en prenant toujours des vues différentes

Quelques heures plus tard, la messe a réuni étudiants, professeurs et collaborateurs dans la chapelle. « Nous allons offrir au Seigneur toute l’année académique qui commence, a introduit le Pr. Dr. Dr. Jean Ehret, directeur du Centre Jean XXIII, pour que tout ce que nous sommes nous aide à annoncer l’Évangile ». Dans son homélie, l’abbé Patrick Hubert a fait une analogie entre l’étude de la théologie et les quelques cinq-mille photographies prises par Robert Hupka de la Pietá de Michel-Ange lors de l’Exposition universelle de 1964 : « Faire de la théologie, c’est observer, goûter la Révélation en prenant toujours des vues différentes. Contempler le Salut en Jésus-Christ sous d’autres angles. (…) C’est en contemplant la Pietá que Robert Hupka a trouvé la foi en Christ. En contemplant une Pietá nous sommes appelés à voir l’empathie de Dieu. (…) Nous croyons en un Dieu qui a expérimenté la souffrance dans sa chair.(…) En souffrant, on apprend beaucoup de choses sur soi-même, sur les autres et sur Dieu. » En conclusion, l’abbé Hubert s’adresse aux séminaristes et à leurs formateurs et leur donne deux conseils : être proches des gens et de leur vie, et parler un langage que l’on puisse comprendre.

Enfin, le repas a permis à faire connaissance avec deux nouveaux collaborateurs : le père Simone Raponi rejoint le diocèse comme conservateur diocésain, et Maddalena Capurso vient renforcer l’équipe de la Pastorale des jeunes. Il a fallu également dire au-revoir à Alexis Vandeweerd, qui était depuis quatre ans assistant de recherche du professeur Alberto Fabio Ambrosio (op) à la Luxembourg School of Religion & Society (LSRS). La soutenance de sa thèse, prévue en janvier prochain, met en effet un terme au travail académique qu’il a mené à l’Institut d’Études Romanes, Médias et Arts (IRMA) de l’Université du Luxembourg en lien avec la LSRS. La conclusion du jeune homme pourrait être celle de ceux qui bénéficient des formations du Centre Jean XXIII : « Merci de m’avoir aidé à réfléchir ».


Un exemplaire du mémoire de Pedro García Pérez est disponible à la bibliothèque du Grand Séminaire de Luxembourg.

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