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Gasperich fête sainte Thérèse de Lisieux

Dimanche 6 octobre : toutes les communautés réunies pour célébrer la sainte patronne de leur église.

L’église de Gasperich est un lieu de prière pour plusieurs communautés très différentes : luxembourgeoise et française, mais également gréco-catholique ukrainienne et maronite. Le 6 octobre dernier, la solennité de la fête de sainte Thérèse de Lisieux a été célébrée en grandes pompes par ces chrétiens si divers, réunis autour de notre évêque auxiliaire, Monseigneur Leo Wagener et de leurs pasteurs, les pères Armel Otabela, Yves Olinger, Taras Bordiuk, Yuriy Holub et le diacre Philip Mauel. Le sacristain Elias Sassine représentait la communauté maronite. Partout, en l'honneur de sainte Thérèse, les roses sont à l'honneur.

Une église comble, et pratiquement autant d’enfants que d’adultes, a accueilli la procession des reliques de sainte Thérèse en chantant à pleine voix : aux deux premiers rangs, les enfants de la catéchèse, sur l’estrade les chanteurs luxembourgeois, ukrainiens et maronites, accompagnés par l’orgue de Paul Hilbert ou par le piano. La foi de la communauté réunie est palpable et on ne peut s’empêcher de penser au « todos, todos, todos » cher au cœur du pape François. Monseigneur Wagener, notre évêque auxiliaire, en est touché : « Quelle joie c’est pour moi d’être accueilli aujourd’hui par vous en communion avec sainte Thérèse de Lisieux, car nous célébrons cette messe en l’honneur de la patronne de cette église. Thérèse nous donne la mission de faire aimer Jésus. Ouvrons nos cœurs à cet amour. »

Les lectures sont l’occasion d’entendre résonner l’ukrainien, l’allemand, le français, tandis qu’un chant en luxembourgeois, « Hellecht Kand, Sancta Theresia », s’élève à l’offertoire, un autre en ukrainien pendant la communion et enfin un chant d’action de grâce maronite.

Dans son homélie, commentant les textes du jour, Mgr Wagener souligne que le Seigneur crée à partir d’une seule chair la différenciation entre l’homme et la femme et leur complémentarité dans une égale dignité. « Mais, même dans un couple uni, il reste toujours une part de solitude en nous, la place pour le désir de Dieu, qui est seul capable de nous combler totalement, explique notre évêque auxiliaire. Sainte Thérèse avait un ardent désir de devenir une sainte, de vivre la pleine communion avec Dieu. Pour cultiver ce désir de Dieu, il faut rester petit. »

Mgr Wagener appelle alors un enfant à ses côtés et insiste sur la parole clef de la vie spirituelle de Thérèse : « si tu ne deviens pas comme cet enfant tu n’entreras pas dans le royaume de Dieu ». La petitesse de Thérèse n’est pas un obstacle pour parvenir à Dieu. Le chemin à prendre est celui de la confiance, celle des enfants qui se blottissent dans les bras de leurs parents, qui sont des bras d’amour et de tendresse. « Mais ne croyez pas que ce soit facile ! prévient Monseigneur. Il faut s’engager avec tout son cœur dans cette petite voie. Merci aux enfants de nous apprendre le chemin vers le Ciel. »

À l’issue de la célébration, un moment de fête a réuni tous les paroissiens pour déguster les spécialités de chacun et terminer dans la joie une belle journée de communauté.

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