Baptême
Mettez-vous en rapport avec votre curé et fixez une date pour le baptême. Normalement, cela se passe un dimanche. Une date idéale est la nuit de Pâques. Le curé vous invitera à un entretien pendant lequel il vous expliquera le sens du baptême et les devoirs des parents, du parrain et/ou de la marraine.
- si je suis seul(e) à l’élever ?
- si je ne suis pas marié(e) à l’Église ?
- si je suis divorcé(e) et remarié(e) ?
- si je ne suis pas baptisé(e) moi-même ?
- si je ne suis pas moi-même croyant(e) ?
- Un enfant peut-il être baptisé si l’un des parents appartient à une autre religion ?
Oui, le baptême concerne avant tout l’enfant qui le reçoit. C’est entre lui et Dieu qu’il s’établit un lien. Il faut qu’un parent au moins ait une volonté de faire baptiser l’enfant et veiller à son éducation chrétienne. S’il n’y a pas d’espoir que l’enfant reçoive une éducation chrétienne, le curé peut refuser le baptème mais il doit en expliquer les raisons aux parents.
Tout homme qui n’est pas encore baptisé, peut l’être à n’importe quel âge. En principe les chrétiens font baptiser leurs enfants au cours des premières semaines après la naissance. Un enfant de plus de 7 ans ou un adulte seront préparés au baptême (catéchuménat).
Il est recommandé de donner à l’enfant le nom d’un saint qui sera son modèle et son protecteur. Si on ne choisit pas un nom chrétien pour l’enfant, il serait néanmoins bien de lui donner comme deuxième nom un nom chrétien. Vous trouverez des renseignements ici :
Il suffit qu’il ait un parrain ou une marraine. Le parrain ou la marraine doit être sollicité(e) par les parents et être apte à cette tâche, c’est-à-dire avoir 16 ans révolus. Pour devenir parrain/marraine, la personne doit avoir reçu elle-même les 3 sacrements d’initiation de l’Église (baptême, confirmation, communion). Ensemble avec les parents il(s) doi(ven)t conduire l’enfant au baptême et se porter garant(s) de l’orientation chrétienne de sa vie.
Toute personne qui ne remplit pas ces conditions peut être admise comme témoin du baptême.
En principe oui, lorsque le curé de la paroisse est d’accord.
L’enfant doit être baptisé dans la paroisse dans laquelle il habite, c’est là qu’il est accueilli dans la communauté de l’Église. Cette communauté est pour le baptisé la communauté de l’endroit où il habite. Si, pour une raison ou une autre l’enfant doit être baptisé dans une autre paroisse, le curé titulaire de la paroisse dans laquelle l’enfant réside ainsi que le curé de l’autre paroisse doivent être prévenus et il faut solliciter leur autorisation.
L’enfant doit porter un vêtement blanc mais ne doit pas absolument porter une robe de baptême (un vêtement particulier). Le vêtement blanc pour le baptême nous ramène aux temps où les catéchumènes baptisés la nuit de Pâques portaient un vêtement blanc, signe de leur nouvelle naissance dans le Christ. Le vêtement blanc nous montre que nous sommes revêtus du Christ et de son amour ce qui veut dire prêts à modeler notre vie sur la sienne.
Si les parents sont mariés, il leur faudra apporter le livret de famille dans lequel le baptême sera inscrit.
Le cierge de baptême est en principe offert par la paroisse. On peut aussi apporter soi-même un cierge. Il faut alors en parler avec le prêtre responsable.
En règle générale oui. On doit cependant en parler auparavant avec le prêtre responsable.
Le baptême ne coûte rien. C’est le cadeau d’accueil de l’Église pour celui qui devient l’un de ses membres.
Eucharistie
Le moment le plus approprié, c’est la troisième année scolaire, vu que dans le cours de religion resp. depuis la rentrée 2017/2018 dans la catéchèse en paroisse (www.cate.lu), les enfants sont introduits pendant les trois premières années étape par étape dans la vie liturgique de la paroisse.
La date exacte de la célébration de la première communion est fixée par la paroisse. Le curé de paroisse donne les informations nécessaires.
Non. Chaque chrétien est libre de décider s’il veut participer à une telle célébration ou non. En outre, il est libre de choisir le moment où il se sent prêt pour ce pas.
Oui. Par le baptême, on entre dans la communauté de l’Église. La première communion est alors un deuxième pas dans ce processus. Par le baptême, on devient une connaissance de Jésus. Par la première communion un ami, par qui on est invité à un repas.
Lors du baptême, les parents promettent de prendre en main l’éducation religieuse de l’enfant. Il en résulte que l’enfant suit également le cours de religion à l’école resp. la catéchèse en paroisse. Il ne serait pas logique de ne pas suivre le cours de religion ou la catéchèse pour des raisons « religieuses » et de demander par contre un sacrement de l’Église.
En règle, rien n’est requis. En cas de doute, le curé demande un certificat de baptême. Celui-ci est délivré par la paroisse où on a été baptisé.
Les enfants suivent pendant trois ans le cours de religion à l’école (1re, 2e et 3e année d’études) resp. la catéchèse en paroisse (cycles 2.1 ; 2.2 et 3.1).
En dehors de l’école et de la catéchèse, les paroisses offrent différents modèles de préparation pendant les mois précédant la célébration : réunions régulières, soirées pour les parents, journées de préparation, etc. Ceci varie selon les paroisses.
Généralement, la célébration de la première communion a lieu dans l’église paroissiale de la paroisse dans laquelle on réside.
Confirmation
D’après le droit général de l’Église catholique romaine, il est possible de recevoir la confirmation à partir de 7 ans révolus.
En pratique, dans notre diocèse, en règle générale, l’âge de la confirmation est fixé à 17 ans minimum. On doit s’adresser au curé de sa paroisse. On peut être confirmé à n’importe quel âge, même comme adulte.
Il est nécessaire d’être prêt à approfondir sa foi par une préparation appropriée et adéquate et d’avoir la volonté de s’engager dans l’Église.
L’Église exige la confirmation pour l’entrée dans un ordre religieux, pour devenir diacre ou pour recevoir le sacrement de l’ordre.
Pour devenir parrain resp. marraine, la confirmation est obligatoire.
L’Église recommande la confirmation pour l’accès au mariage.
La confirmation est souhaitée pour ceux qui exercent une activité dans l’Église.
Chaque confirmant doit avoir un parrain (ou une marraine) dans la mesure du possible. Le parrain ou la marraine doit être agréé(e) respectivement par le confirmant, ses parents et le curé.
Il serait judicieux que le parrain ou la marraine de confirmation soit le parrain ou la marraine de baptême. Il doit avoir 16 ans révolus, baptisé dans l’Église catholique et confirmé.
Réconciliation
Il est préférable de se renseigner auprès d’un prêtre. Dans beaucoup d’églises les heures de confession sont fixées (comme par exemple à la cathédrale). On peut aussi aller se confesser dans les monastères (comme au monastère bénédictin de Clervaux) ou dans une communauté (chez les jésuites du Christ-Roi) ou encore demander à un prêtre de paroisse une confession personnelle dans un parloir, en privé.
Il ne faut pas obligatoirement se confesser dans un confessionnal. Mais beaucoup préfèrent le confessionnal à cause de l’anonymat qu’il procure. D’autres avouent préférer un lieu d’échange discret (tel un parloir) avec un prêtre. Cependant il faut savoir que l’on peut se confesser partout.
Seul le prêtre peut administrer l’absolution (accorder le pardon des fautes au nom de Jésus).
- Avant la confession : Je pense à ma vie, à mes actes, pensées et sentiments. Je pense à ce que j’ai fait de mal. Je décide avec une ferme volonté de me changer.
- La confession : Je confesse au prêtre ma faute et demande pardon à Jésus. Le prêtre m’aide à orienter ma vie à nouveau. Il m’absout de ma faute et me demande de dire une prière ou de faire une œuvre de charité.
- Après la confession : Je remercie Jésus. Je tente à nouveau de suivre la bonne voie (Jésus) et de vivre en vérité pour de bon.
Vous pouvez aller vous confesser aussi souvent que vous le souhaitez. L’Église invite les fidèles, à aller se confesser au moins une fois par an (par exemple : pendant le temps de carême pour se préparer à Pâques,...).
Le prêtre est soumis au secret de la confession. Il est obligé de garder le silence sur tout ce qui lui est confié lors de la confession. Il ne peut même pas briser ce silence lorsqu’il est appelé à témoigner au tribunal d’une cours de justice.
Onction des malades
Il peut être reçu à l’occasion de toute maladie grave. Le sacrement des malades n’est pas le sacrement de la mort. Il est une force que le Christ offre aux hommes.
Dans la plupart des cas, il est demandé lorsque le malade est mourrant et, le plus souvent n’est plus conscient. Ce n’est pas le sens profond du sacrement. Il faut changer les mentalités à ce sujet.
Seul un prêtre peut le faire car ce sacrement est lié fortement au sacrement de réconciliation.
Il est recommandé que les parents proches, les amis ou le personnel soignant soient présents. Ils peuvent soutenir le malade par leurs prières.
Lorsque le malade le souhaite, il peut recevoir le sacrement de réconciliation avant celui des malades et ensuite la Sainte Communion (c’est-à-dire le sacrement des mourants proprement dit, le viatique).
- Si le malade n’est pas alité, le sacrement peut être administré à l’église ou dans un autre lieu approprié. Il faut prévoir un espace assez grand pour que, éventuellement, la famille ou les amis du malade puissent y prendre part.
- Si le malade est grabataire, il pourra recevoir le sacrement à la maison, à l’hôpital ou à la maison de retraite.
Le sacrement des malades peut être célébré en communauté de différentes façons : par exemple lors de l’Octave, pendant le salut des malades. Certaines paroisses proposent aussi de telles célébrations.
Dans ce cas, chacun, personnellement, doit recevoir l’imposition des mains et la formule sacramentelle liée à l’onction. Tous les autres textes ne seront formulés qu’une seule fois pour tous.
Chaque fois que l’on est atteint d’une maladie grave, on peut recevoir ce sacrement. On peut donc le recevoir plusieurs fois dans une vie et même plusieurs fois pendant l’évolution de la maladie.
Si quelqu’un est mort, l’administration du sacrement des malades n’a plus de sens. Son rôle est de donner de la force aux grands malades. Cela découle des paroles qui accompagnent ce sacrement : « Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, que le Seigneur vous sauve et vous relève. »
Dans ce cas, l’église – en la personne du curé, du diacre, de l’assistante paroissiale, etc. – peut accompagner la famille dans son deuil. Ils peuvent prier, ensemble, autour du lit du défunt. Dans la plupart des hôpitaux, une pièce est prévue dans laquelle, on peut célébrer un petit office le lendemain de la mort.
Il faut s’adresser au curé du lieu ou à l’équipe pastorale de la paroisse, à l’hopital, à la maison de soins, etc. pour faire un rendez-vous avec le prêtre.
Ordination
Un prêtre doit être un homme non marié, muni d’un diplôme d’études secondaires classiques ou d’un diplôme d’études secondaires techniques. Il doit être prêt à vivre le célibat dans la société et présenter les qualités nécessaires : qualités physiques, psychiques et religieuses : Un entretien avec le directeur du séminaire est préscrit.
Elle comporte trois étapes :
La première est une année de propédeutique au Grand Séminaire de Luxembourg ou dans un séminaire à l’étranger. Durant cette année, les candidats s’initient à la pensée philosophique et théologique ainsi qu’à la prière.
L’année suivante, les études de philosophie et de théologie se poursuivent au Luxembourg ou à l’étranger. Pendant cette période, les candidats au sacerdoce habitent au séminaire où ils reçoivent une formation plus approfondie.
Il est possible d’intercaler une année en dehors du séminaire. En plus de cela, durant ce temps, divers exercices ont lieu à Luxembourg comme des examens sur différents sujets ou des retraites annuelles.
Enfin a lieu le cours pastoral, avant l’ordination, à nouveau au Grand Séminaire de Luxembourg. Cette dernière étape de formation est spécialement orientée sur le travail futur du prêtre et apporte les connaissances nécessaires dans les domaines suivants : communication, prédication, spiritualité, administration, liturgie, diaconie et catéchèse. S'y ajoute un stage pratique dans une paroisse.
Au cours de cette étape a lieu l’ordination diaconale, puis l’ordination sacerdotale.
On peut d’abord se renseigner sur le site du Séminaire de Luxembourg. On y trouvera l’adresse du président du séminaire qui est compétent pour la formation des prêtres au Luxembourg. On peut aussi s’adresser à un curé de paroisse.
Avant tout le prêtre est affecté à une charge spirituelle dans un territoire c.-à-d. comme curé dans une unité paroissiale. La formation qu’il a suivie a préparé le futur prêtre à intervenir dans de multiples domaines en collaboration avec les autres membres de l’équipe paroissiale : la vie et la responsabilité de la paroisse, la catéchèse et les cours de religion, la liturgie, la formation des adultes, l’assistance aux malades, la pastorale des jeunes, etc. Pour plus d’informations on peut s’adresser à chaque prêtre ou au Séminaire de Luxembourg.
Mariage
L’Église de Luxembourg invite les couples à participer à des cours de préparation au mariage. Voilà pourquoi il convient de contacter le prêtre (célébrant) à temps (au moins 6-10 mois avant la date souhaitée). Il se réjouit de faire connaissance du jeune couple et leur fournira les informations nécessaires concernant les démarches à faire.
Quelques semaines avant le mariage, le prêtre (célébrant) rencontre les le jeune couple pour un entretien de préparation au mariage (familiarisation des futurs mariés avec les conditions juridiques régissant le mariage = examen nuptial) et pour préparer la célébration.
Oui. Dans ce cas, on parle d’un mariage mixte. Une autorisation doit être demandée, qui, en règle générale n’est refusée que pour des raisons très graves. La condition nécessaire pour obtenir cette autorisation est que le partenaire catholique s’engage à élever les futurs enfants dans la religion catholique.
Il existe plusieurs formes possibles pour la célébration de ces mariages mixtes :
- mariage dans une église catholique, devant un prêtre catholique,
- mariage dans une église catholique devant un prêtre catholique avec la participation d’un ministre protestant ou orthodoxe,
- union dans une église non catholique, devant un ministre non-catholique ; le partenaire catholique a besoin, dans ce cas-là, d’une dispense de l’évêque,
- union dans une église non catholique, devant un ministre non-catholique, en présence d’un prêtre catholique ; le partenaire catholique a besoin, dans ce cas-là, d’une dispense de l’évêque.
Quelle forme choisir ? Cela dépend de l’attitude du partenaire non catholique et dans quelle mesure il est prêt à participer. Cela doit être tiré au clair dans le cadre de l’entretien préparant au mariage, de même que la façon dont sera célébré le mariage : au cours d’une célébration eucharistique (messe) ou sans une célébration eucharistique (célébration de la Parole).
Oui. Dans ce cas nous parlons de mariage interreligieux. Du point de vue du droit canon, la différence religieuse est un obstacle pour le mariage catholique. Voilà pourquoi, le partenaire catholique, en dialogue avec le curé de sa paroisse doit demander une dispense. Une fois, la dispense accordée, le mariage catholique dans une église catholique est possible. Un engagement religieux de la part du partenaire non catholique ne constitue pas une condition du mariage religieux.
Le prêtre de la paroisse du lieu de résidence de l’un ou l’autre des futurs époux est apte à le célébrer. Au cas où le mariage se déroulerait dans une autre localité que celle où réside l’un des futurs époux, il est nécessaire de fournir l’autorisation d’un des deux curés des lieux de résidence des futurs époux.
Oui. Dans aucun texte du droit de l’Église ne figure l’obligation d’être confirmé comme condition à un mariage religieux. Cependant il est logique qu’un homme et une femme qui veulent se marier, soient confirmés car ce sacrement clôture ce qu’on appelle l’initiation, c’est-à-dire la plénitude de l’accueil dans le communauté ecclésiale.
Il est nécessaire d’apporter un certificat de baptême récent (extrait du registre des baptèmes). Celui-ci s’obtient auprès du curé de la paroisse dans laquelle on a été baptisé (il suffit d’appeler). Ce certificat ne doit pas dater de plus de six mois.