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11 et 12 novembre, l’Armée célèbre saint Martin

Padre Nicolas Wenner : « La gratitude est la plus grande force dans la vie. »

Ce 11 novembre 2025, au centre militaire à Diekirch, la fête patronale de l’Armée luxembourgeoise était exceptionnelle. En effet, le nouveau drapeau de l'Armée, portant le monogramme du Grand-Duc Guillaume, a été béni par l'aumônier général de la Force publique, le chanoine et lieutenant-colonel Nicolas Wenner, le « Padre », comme il est de tradition d’appeler les aumôniers militaires. Le drapeau a ensuite été remis solennellement aux forces armées en présence du Grand-Duc Guillaume, qui devient officiellement Commandant de l'Armée, et de la ministre de la Défense, Yuriko Backes.

L’Armée est à l’image de la société luxembourgeoise : elle compte dans ses rangs des militaires de toutes confessions religieuses. Il était primordial pour le Padre que la bénédiction du drapeau permette à chacun de sentir son appartenance au corps dans son ensemble. Avant la prière interreligieuse, en quelques mots, il a rappelé la symbolique forte du drapeau : « Le drapeau de l'armée, arborant le monogramme du Grand-Duc, est le symbole de notre mission à tous au service de notre patrie ! Nous portons ce drapeau à travers le pays vers les lieux de fête et de célébration et vers les lieux de deuil et de larmes. Chaque membre de l'armée est un fil de ce drapeau, tissé ensemble pour former un tout utile. Afin que ce drapeau conserve sa noble valeur et que nous puissions l'honorer de nos vies et ne jamais le décevoir, je prie maintenant. »

"Partager son manteau, c'est être présent quand cela compte"

Quelques minutes avant, dans son allocution, le Padre s’était réjoui de la présence du Grand-Duc Guillaume. « Aujourd'hui, en cette journée de la Saint-Martin, vous, Monseigneur, êtes également un bel exemple de ce que saint Martin nous a laissé comme modèle pour le service militaire : vous partagez votre manteau. Partager son manteau, c'est être présent quand cela compte, donner de son temps et de son attention, partager ses espoirs et ses craintes, écouter et comprendre où le bât blesse, puis donner un coup de main quand cela peut apporter reconnaissance et force, nouvel élan et courage. Et c'est ce que vous faites aujourd'hui ! » Puis l’aumônier a insisté sur l’importance de la gratitude. « Oui, la gratitude est la plus grande force dans la vie. Être reconnaissant ne coûte rien, mais cela change beaucoup de choses ! Nos soldats, en particulier, sont plus motivés et en meilleure santé lorsqu'ils font preuve d’attention aux autres et de gratitude dans leur vie quotidienne. La gratitude renforce la confiance, la fiabilité, l'esprit d'équipe et, surtout, la résilience individuelle. »

Tout en se félicitant que l’Armée n’ait perdu aucun de ses membres depuis la précédente fête patronale, l’abbé Wenner a pensé à ceux qui sont déployés actuellement : « À nos soldats, qui partagent actuellement leur manteau militaire au sens propre du terme en Lituanie et en Roumanie, je souhaite, pour cette longue période de séparation d'avec leurs proches, qu'ils ne perdent pas la joie et l'amour de leur métier et qu'ils comprennent le sens profond de leur déploiement ! À eux tous, et en particulier à leurs familles restées au pays, nous exprimons notre respect et notre gratitude pour leur engagement souvent difficile. »

Le mercredi 12 novembre, à 7 heures 15, en dehors des heures de service pour respecter la séparation de l’Église et de l’État, une messe a été célébrée par le Padre dans la chapelle du centre militaire, en présence de près de soixante-dix personnes, soldats, sous-officiers, officiers et civils. Une célébration intime pour prier pour les défunts et pour rendre grâce à Dieu et à saint Martin de leur protection. À l’issue de la messe, le général Steve Thull, chef d’État-major, dont c’était la dernière fête patronale, a réuni tous les participants autour d’un petit-déjeuner. Un moment de convivialité pour la famille militaire. Comme le disait G.K. Chesterton, que le Padre aime à citer : « Le vrai soldat ne se bat pas parce qu'il hait ceux qui sont en face de lui, mais parce qu'il aime ceux qui sont derrière lui. »

Qui était saint Martin ?
Saint Martin de Tours (316-397) est célèbre pour avoir, en 334, à l’époque où il servait dans l’armée romaine, partagé son manteau en deux pour réchauffer un mendiant. Les historiens expliquent que cette cape, effet militaire, était la propriété de l’armée, mais que chacun était libre de la doubler d’une fourrure ou d’un tissu plus chaud, à ses frais. Martin aurait ainsi détaché la doublure, qui lui appartenait, pour en couvrir le nécessiteux. C’est la raison pour laquelle saint Martin est le saint patron des militaires et des mendiants.

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