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4 jours avant la Toussaint : Antonietta Meo

Une très jeune enfant, amputée d’une jambe, qui écrivait des lettres à Jésus et Lui a offert ses souffrances.

Après le roi Baudouin et Pedro Ballester, dont les causes de béatification ne sont pas encore ouvertes, nous vous avons présenté trois serviteurs de Dieu : Carmen HernándezLaureana Franco et le cardinal Henri de Lubac, dont les causes ont été ouvertes grâce au nihil obstat (rien ne s’oppose) délivré par le dicastère pour la cause des saints. Nous voici à l’étape suivante sur le chemin vers la béatification : quand la cause est ouverte, le Pape peut reconnaître officiellement les vertus héroïques du candidat qui est alors appelé « vénérable ». Un mot qui semble bien sérieux quand il s’applique à la toute jeune Antonietta Meo, morte avant ses sept ans le 3 juillet 1937.

La vénérable Antonietta Meo, que les Italiens appellent du surnom donné par sa famille, Nennolina, repose aujourd’hui à Rome, en la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem, sa paroisse. En entrant dans la basilique, une salle, à gauche, lui est consacrée. Son tombeau, dans le mur du fond, est entouré par des vitrines qui présentent ses reliques :  ses jouets, qui sont ceux d’une petite fille d’une famille aisée de l’entre-deux-guerres, mais surtout les cahiers qui contiennent toutes ses lettres à Jésus et à Sa Mère.

Car Nennolina, au cœur des épreuves qu’elle a traversées, a développé le profond amour pour le Christ qu’elle avait déjà, amour qu’elle a exprimé par écrit. Née le 15 décembre 1930, Antonietta est décrite comme une enfant vive, espiègle, mûre pour son âge, intelligente, obéissante. Atteinte d’une forme de cancer des os, l’ostéosarcome, elle est amputée d’une jambe alors qu’elle n’a que cinq ans et demi. Équipée d’une lourde prothèse an printemps 1936, elle prend l’habitude d’écrire chaque jour une petite lettre adressée à Jésus ou à la Vierge Marie, qu’elle dépose sous une statue de l’Enfant-Jésus. La nuit de Noël 1936, elle fait sa première communion et est confirmé en mai 1937, quelques semaines avant sa mort.

La très grande souffrance qu’a vécue Antonietta a été transcendée par elle comme l’ont fait les plus grands mystiques. Elle change la signification de ses douleurs, leur donne de la valeur, pour en faire un instrument de communication avec le Christ et en obtenir la paix.

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