Comme chaque année, la Maison Iñigo du Christ-Roi a ouvert grand ses portes pour célébrer sa fête des retrouvailles, rassemblant tous ceux qui, de près ou de loin, participent à la vie et aux activités de ce lieu fraternel.

Mais, cette fois, la célébration revêtait une solennité particulière : elle coïncidait avec la 111ᵉ Journée mondiale du migrant et du réfugié (JMMR), tenue exceptionnellement les 4 et 5 octobre 2025, dans le cadre de l’Année jubilaire. À l’appel du pape François, cette édition était placée sous le thème : « Migrants, missionnaires d’espérance ».

La messe, présidée pour la dernière fois par le Père Christian Motsch sj, a été un moment intense. Au cœur de la liturgie, l’espérance – cette flamme fragile et tenace – a trouvé localement des échos particuliers avec le départ du Père Christian, la rentrée de nombreux groupes et les parcours des migrants, porteurs d’espérance dans un avenir qu’ils bâtissent loin de leurs terres.

Après la célébration, un apéritif convivial et un repas partagé ont réuni plus de cent vingt convives. Pour marquer ce 111^e anniversaire, une équipe de jeunes amis du Jesuit Refugee Service (JRS) avait préparé un assortiment de mets éthiopiens, érythréens et soudanais, tandis que d’autres membres de la Maison Iñigo avaient apporté salades et desserts.

Les tables, soigneusement disposées, invitaient à la rencontre : les langues, les rires et les histoires s’y mêlaient, tissant un réseau d’amitiés nouvelles et d’émotions partagées.

Cette journée fut également l’occasion de remercier le Père Christian Motsch qui, après huit années de présence intense pour la pastorale du Christ-Roi, quitte le Luxembourg. Quelques prises de paroles, un chant repris en chœur lui ont rendu hommage pour les nombreux groupes qu’il a inspirés et qui poursuivront désormais leur route dans la lumière de son élan.

Ainsi s’acheva cette journée de joie et de communion, où les visages des jeunes du JRS se mêlaient à ceux des fidèles de la communauté du Christ-Roi, dans un même souffle de reconnaissance et d’unité.